Quel est le rôle des probiotiques dans la santé des femmes ?

L'article d'aujourd'hui est préparé en reconnaissance de la Journée internationale de la femme et explorera le rôle que jouent les probiotiques et le microbiome intestinal dans divers aspects de la santé des femmes à différentes étapes de la vie.

Que ce soit sous l'angle de la santé générale ou en mettant l'accent sur le microbiote, il est indéniable que les femmes vivent une trajectoire distincte des hommes.

Les événements majeurs de la vie comme la grossesse et la ménopause en sont des exemples clairs, tout comme les problèmes de santé comme le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) et l'endométriose qui sont uniques aux femmes.

Les femmes doivent également faire face à des préoccupations liées au microbiote qui s'étendent au-delà de l'intestin, le microbiome vaginal jouant un rôle important dans leur santé.

Dans cette optique, les principaux sujets que nous aborderons dans le billet d'aujourd'hui sont les suivants :

1. SOPK (syndrome des ovaires polykystiques)

2. Santé vaginale (VB)

3. Ménopause et santé osseuse

4. Diabète gestationnel

Immergeons-nous dans la science !

Qu'en-est-t'il du microbiote vaginal ?

Saviez-vous que seulement 1 femme sur 5 dit connaître exactement la signification du terme « microbiote vaginal »?

Le microbiome vaginal est constitué en grande partie de bactéries du groupe des Lactobacillus, comprenant jusqu'à 90% des espèces bactériennes présentes1.

Ces bactéries saines remplissent plusieurs rôles, mais l'un des plus importants est la production d'acide lactique, qui maintient un environnement légèrement acide dans le vagin et dissuade la croissance d'espèces bactériennes nuisibles. 

Qu'est-ce qui peut négativement impacter le microbiote vaginal ?

L'utilisation d'antibiotiques, les changements hormonaux et les facteurs liés au mode de vie peuvent perturber l'équilibre de ces bactéries saines et permettre à ces bactéries nocives de jouer un rôle plus important – ce processus peut mener à une maladie connue sous le nom de vaginose bactérienne.

Selon l'OMS, environ 25% des femmes dans le monde sont touchées.

De nombreuses études ont été menées dans ce domaine et nous avons des preuves humaines suggérant que l'utilisation de probiotiques chez les femmes atteintes de vaginose bactérienne (VB) peut influencer positivement le microbiome vaginal, qu'il soit utilisé isolément ou en combinaison avec un traitement antibiotique.

En fait, il a été démontré que le probiotique S. boulardii CNCM I-745 de Florastor restaure le profil du microbiome de 88% des patients traités pour la vaginose bactérienne avec des antibiotiques.

Il s'agit d'un résultat très pertinent étant donné que les déséquilibres du microbiote vaginal peuvent augmenter le risque de candidose, influencer négativement la fertilité et augmenter le risque de naissance prématurée.

Le syndrome des ovaires polykystiques

Le SOPK, aussi connu sous le nom de syndrome des ovaires polykystiques, touche 1 femme sur 10 en âge de procréer et est l'une des principales causes d'anovulation et d'infertilité.

Le SOPK est une maladie complexe caractérisée par des irrégularités dans les niveaux d'hormones, la résistance à l'insuline, des facteurs génétiques et plus encore.

Il est également vrai que les femmes atteintes du SOPK ont tendance à avoir des profils de microbiome différents et des taux d'utilisation d'antibiotiques plus élevés que les femmes qui n'en ont pas.

Ce sont des idées fascinantes qui impliquent le microbiome intestinal dans le SOPK, une notion qui est renforcée par des preuves expérimentales croissantes démontrant que l'utilisation de probiotiques peut offrir un certain niveau d'avantage pour ces femmes.

Nous avons, par exemple, des preuves suggérant que l'utilisation d'un probiotique multisouches en conjonction avec des changements d'alimentation et de mode de vie peut améliorer davantage la qualité de vie et les marqueurs clés concernant les androgènes et les caractéristiques du cycle menstruel chez les femmes atteintes du SOPK.

Le diabète gestationnel

Le diabète gestationnel survient lorsqu'une femme sans diagnostic de diabète se retrouve avec une glycémie élevée pendant la grossesse.

Bien qu'il survienne dans moins de 10% des grossesses, il ne fait aucun doute qu'un diagnostic de diabète gestationnel peut être troublant pour une femme enceinte.

Le diabète gestationnel augmente également le risque d'autres complications de santé importantes liées à la grossesse, comme la prééclampsie.

Un microbiome intestinal sain joue un rôle important dans l'influence du métabolisme du glucose et de la résistance à l'insuline, il n'est donc pas surprenant que les probiotiques aient été étudiés comme suppléments d'intérêt pour ce problème de santé féminin particulier.

En juillet 2024, la revue Clinical Nutrition a publié une revue systématique et une méta-analyse portant sur des essais contrôlés chez l'humain où des femmes atteintes de diabète gestationnel ont reçu un probiotique.

Ils ont constaté, en moyenne, que la glycémie à jeun diminuait de 0,23 mmol/L et qu'une amélioration des marqueurs de résistance à l'insuline avait également été notée.  

Les résultats, comme beaucoup d'autres études et contextes discutés aujourd'hui, donnent un aperçu du fait que l'utilisation de probiotiques à des étapes clés de la vie peut contribuer de manière significative à améliorer les marqueurs pertinents de la santé des femmes.

La ménopause

La ménopause est généralement diagnostiquée après 12 mois complets sans menstruation et survient souvent entre 45 et 55 ans.

La diminution des niveaux d'œstrogènes qui accompagne cette étape de la vie a tendance à accélérer la perte osseuse, ce qui fait de la santé osseuse un sujet de grand intérêt pour les femmes ménopausées et augmente l'importance d'atteindre un statut adéquat en vitamine D dans cette population.

Florastor Immunity, qui contient des vitamines C, D et du zinc ajoutés, pourrait être un choix plus approprié chez les femmes ménopausées pour cette raison.

Il est intéressant de noter qu'il y a aussi beaucoup d'intérêt scientifique autour de l'utilisation des probiotiques et de la santé osseuse chez les femmes ménopausées.

Une revue systématique et une méta-analyse du British Medical Journal et du Frontiers Endocrinology Journal ont révélé que l'utilisation de probiotiques chez les femmes ménopausées peut aider à maintenir la densité osseuse de la colonne lombaire par rapport à l'absence de probiotiques à cette étape de la vie. 

Les scientifiques supposent que les probiotiques peuvent interagir positivement avec la santé des os de diverses façons, notamment en réduisant les marqueurs inflammatoires, en augmentant la production d'œstrogènes dans les intestins et en augmentant la production de composés AGCC qui améliorent l'absorption de nutriments comme le calcium, qui sont essentiels à une bonne santé osseuse. 

Ce n'est rien de moins qu'un autre exemple de la raison pour laquelle le maintien d'un microbiome intestinal sain est une considération universellement importante pour la santé des femmes.